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Pourquoi faut-il éviter les engrais chimiques dans votre potager ?

Le magazine Vivre Bio consacre un article au potager

Vivre Bio est le magazine entièrement dédié au bio. Il traite tous les thèmes du bio et du développement durable tels que la santé, la nutrition, la cosmétique, le bien-être ou l’habitat.
Dans son numéro 79, il consacre un dossier au potager sur le thème “Comment cultiver ses légumes sans produits phytosanitaires ?”

Dans ce dossier, Patrick Fabre, co-gérant de SOBAC est interviewé. Il explique la différence entre fertilisation chimique et fertilisation naturelle et donne ses conseils sur la préservation et la stimulation naturelle des sols.

On sait que les intrants chimiques utilisés dans l’agriculture sont très mauvais pour la santé, et que des alternatives naturelles existent.

On aimerait comprendre quelle différence entre fertilisation des sols par les engrais chimiques et fertilisation naturelle ? 

“Il y a une très grande différence. Je vais prendre une image : apporter des engrais chimiques à une plante c’est comme si vous faites une perfusion à une personne malade, alitée dans un hôpital. Cette personne n’a pas le choix, elle absorbe bon gré mal gré tous les éléments qui sont dans la perfusion. 
Par contre, la plante qui est en bonne santé devrait avoir le choix de s’alimenter selon ses besoins, à travers certains alliés que l’intelligence de la nature a prévu à cet effet. Il s’agit de micro-organismes qui sont les alliés de la plante pour se nourrir, capter les minéraux du sol.

 

Je préfère d’ailleurs le terme alimentation des plantes au terme de fertilisation comme vous le constatez… les plantes sont des entités intelligentes, c’est le moins que l’on puisse dire. Et nous avons effectivement observé, avec des sondes, que les plantes communiquent avec le sol pour « demander » tel ou tel nutriment… c’est extraordinaire.

Mais la plante qui reçoit passivement quantité d’engrais chimiques, comme un malade perfusé dans un hôpital, ne pourra consommer que ce dont elle a besoin. Le reste part dans les rivières, les océans, d’où tous les problèmes de pollution marine, les problèmes concernant les algues, etc.
Il faut bien saisir cet impact de la politique de gavage par les engrais chimiques, au niveau de l’environnement de façon générale. Un gavage qui épuise les ressources de la terre d’un côté, et qui n’est même pas bénéfique pour les plantes car ne tient pas compte de l’intelligence et de la spécificité du monde vivant dans le sol.”

 

Donc il vaut mieux préserver et stimuler la dynamique naturelle dans le sol, plutôt que d’apporter des minéraux chimiques ?

“Parfaitement. Je vais donner un exemple assez courant : quand on chaule le sol -on ajoute de la chaux- (ce que beaucoup de personnes font sans bien comprendre le processus…), on apporte certes beaucoup de calcium, on remonte le pH de la terre, c’est bien. Mais, en même temps, il faut savoir que ce calcium apporté en grande quantité prend la place d’autres éléments, ce qui provoque un déséquilibre ou des blocages de certains éléments.

Il est important de comprendre qu’il y a un certain équilibre dans le sol, et qu’il ne faut pas perturber cet équilibre en apportant des minéraux de façon massive, sans tenir compte de la spécificité du sol.
Il faudrait préserver la dynamique et l’intelligence qui existe au préalable dans le sol, à travers tous les organismes qui y vivent.
Par contre, la plante qui est en bonne santé devrait avoir le choix de s’alimenter selon ses besoins, à travers certains alliés que l’intelligence de la nature a prévu à cet effet. Il s’agit de micro-organismes qui sont les alliés de la plante pour se nourrir, capter les minéraux du sol.
Je préfère d’ailleurs le terme alimentation des plantes au terme de fertilisation comme vous le constatez… les plantes sont des entités intelligentes, c’est le moins que l’on puisse dire. Et nous avons effectivement observé, avec des sondes, que les plantes communiquent avec le sol pour « demander » tel ou tel nutriment… c’est extraordinaire.”

Comment stimuler cette dynamique naturelle ? Quels produits proposez-vous ?

“On propose d’abord l’éco-fertilisant BACTÉRIOSOL, un amendement organique à base de 28.000 souches de micro-organismes issus des Technologies Marcel MEZY permettant de peupler ou repeupler le sol épuisé, ou vidé à cause des traitements chimiques. 

Ce produit apporte une compétition saine entre micro-organismes permettant d’aérer le sol, ce qui va naturellement réguler l’acidité du sol (pH). Cela va également faciliter l’accès de la plante à l’eau et à l’alimentation (aux minéraux). Le sol devient donc favorable à l’implantation et à la croissance des plantations, car ce sont tous ces micro-organismes qui vont aider la plante à capter les minéraux qui existent déjà dans le sol.

Pour un effet optimal, l’éco-fertilisant BACTÉRIOSOL s’utilise avec le QUATERNA, c’est un activateur de croissance racinaire dans lequel vous allez imbiber vos racines ou arroser vos graines. Grâce à ce produit, la plante va mieux capter les minéraux qui sont dans son environnement, et non pas juste dans les quelques centimètres cubes qui l’entourent.

On parle de mycorhization : une mycorhization est le résultat de l’association symbiotique, entre un champignon et les racines des plantes. Le QUATERNA agit donc sur les racines en améliorant naturellement les échanges en eau et en nutriments avec le sol. Les racines se développent davantage et permettent par conséquent une croissance exceptionnelle, un meilleur rendement et permettent aux plantes de mieux résister aux maladies.

Les produits que nous proposons vont dans le sens de l’intelligence qui existe déjà dans le sol, et non pas contre cette intelligence. Ce sont des technologies permettant d’optimiser la vie et l’action des milliards de micro-organismes peuplant la terre et agissant comme dans une symphonie, chacun apportant sa note avec son instrument.”

 

– Propos recueillis par Sondes KHALIFA, pour le magazine Vivre Bio n°79 –