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Marcel Mezy, le “paysan chercheur” qui redonne vie à la terre, et créateur du Bactériosol
Marcel Mezy fait partie de ces pionniers qui ont repensé l’agriculture autrement, aux antipodes de l’agriculture intensive, à une époque où cette dernière faisait loi sans conteste. Il a fallu de l’audace, et surtout de la persévérance, un attachement indéfectible à ses convictions autant qu’à ses terres Aveyronnaises pour tracer une route, d’abord en marge et semée d’embûches, avant que beaucoup la rejoignent, les agriculteurs notamment !
Aujourd’hui, ses inventions sonnent justes et vraies, voire révolutionnaires pour affronter les défis du XXIe siècle, réchauffement et crise climatiques en premier chef.
Redonner à la terre son pouvoir fertile, voici le principal objectif de ces inventions devenues technologies, et commercialisées par Sobac. Vous reconnaîtrez parmi elles, l’éco-fertilisant Bactériosol, si représentatif du concept de fertilisation naturelle et respectueuse du sol, que vous pouvez mettre en place dans votre jardin et votre potager.
Marcel Mezy, parcours d’un autodidacte pionnier de l’agriculture durable
Qui est Marcel Mezy ? On le dit “paysan chercheur”… Celui, qui, il y a plus de 35 ans a inventé un procédé de fertilisation basé sur l’action des micro-organismes pour améliorer la fertilité des sols de façon naturelle. Celui qui a trouvé une alternative efficace et pérenne aux engrais chimiques et autres pesticides.
Dans la préface du livre que Patrick Le Roux lui a consacré, intitulé “L’homme qui redonne vie à la terre”, Marcel Mezy rappelle ses fondamentaux.
“Mon objectif reste toujours le même : permettre aux agriculteurs de sortir de la spirale chimique, de redonner vie à la terre et de les aider à reprendre en main leur destin, à retrouver leur autonomie.”
Quelques mots pour suivre le parcours de Marcel Mezy, tout à la fois chercheur, paysan et éleveur de chevaux sur sa terre d’origine, l’Aveyron !
- Sa passion pour la terre depuis ses plus jeunes années, qui lui ont forgé un sens aigü de l’observation, et une connaissance à la fois intuitive et bien concrète de la vie du sol : autant de facteurs qui lui ont permis de devenir l’inventeur autodidacte que l’on connaît aujourd’hui.
Marcel Mezy évoque lui-même cette enfance fondatrice : “au fil de ces journées contemplatives passées sous les arbres, j’ai acquis une sensibilité, un sixième sens qui ne m’ont plus jamais quitté. Comme si un dialogue intime s’était instauré entre la terre et moi, comme si, à force de le sonder, de le gratter, de le sentir, j’avais apprivoisé ce sol qui avait fini par bien vouloir me livrer une partie de ses secrets. ”
Cet amour de la nature se conjugue avec celui du bien-être animal et des chevaux, que Marcel Mezy élève sur ses terres : ses casquettes d’éleveur, d’agriculteur et d’inventeur sont indissociables !
- Un parcours professionnel riche d’expériences, notamment pour les produits à base d’algues Lemaire, du nom d’un des fondateurs de l’agriculture biologique en France.
- Une persévérance à toute épreuve… Pour ne jamais cesser d’observer avec passion les micro-organismes, de multiplier les composts de plantes jusqu’à trouver un procédé dont le secret repose sur le respect de la vie du sol. Une capacité à ne pas se décourager donc, malgré les critiques de ceux qui le traitent alors de doux rêveur vendant de la “poudre de perlimpinpin.”
- La reconnaissance enfin, dès 1998 auprès de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), puis à la Cop21 de 2015 quand la solution de Marcel Mezy est reconnue comme solution pour lutter contre le réchauffement climatique. Le professeur émérite d’AgroParis Tech Marcel Mazoyer, l’ayant même qualifiée de “troisième révolution agricole” !
Cette découverte désormais utilisée par des milliers d’agriculteurs qui permet de se passer des intrants chimiques
C’est bien l’observation de la nature et le bon sens paysan qui sont à l’origine des technologies Marcel Mezy désormais utilisées par environ 15 000 agriculteurs.
À la base de ce procédé mis au point dans les années 80, il y a avant tout une vocation : celle de remplacer les intrants chimiques (engrais et pesticides) en redonnant à la terre son pouvoir fertile…!
Lorsque Marcel Mezy réalise ses premiers essais avec des composts, il fait vite le constat : les engrais chimiques appauvrissent les sols.
Il met donc au point un fertilisant naturel qui permet de fertiliser naturellement les sols tout en obtenant tout autant, voire plus de rendement !
L’action naturelle des micro-organismes et de l’humus sur la qualité du sol
Ce système de fertilisation du sol est basé sur l’action des micro-organismes (bactéries, champignons), et la formation naturelle de l’humus sur tous types de sols : cet élément organique du sol si essentiel, véritable réservoir d’eau et de nutriments pour les plantes.
Les micro-organismes ont également pour capacité de fixer l’azote, et de protéger les cultures.
Marcel Mezy, parcours d’un autodidacte pionnier de l’agriculture durable
En améliorant le fonctionnement du sol, sa fertilité augmente avec sa rentabilité, tout en ayant des effets très positifs sur l’environnement :
- le besoin en eau des végétaux diminue car ils sont plus résistants à la sécheresse
- le recours aux pesticides et engrais chimiques est limité car les végétaux sont plus résistants à la maladie
Enfin, l’invention de Marcel Mezy a la capacité de fixer le CO2, et donc de lutter contre le réchauffement climatique.
Ainsi, les technologies Marcel Mezy engendrent un cercle vertueux en conjuguant la santé de la terre, son rendement, la qualité et la quantité dans le respect de l’environnement !
Dès 2015, pour valider ses travaux, Marcel Mezy a créé un laboratoire de recherche et développement : les résultats obtenus suite aux analyses dépassent les espérances. Non seulement les technologies Marcel Mezy, tels que le Bactériosol, fertilisent les sols mais elles les dépolluent également.
Au fil du temps, SOBAC et les Technologies Marcel Mezy ont obtenu de nombreux labels et récompenses.
En 2020, les Technologies Marcel Mezy sont retenues par la Fondation Solar Impulse pour leurs impacts positifs sur l’environnement, la préservation des ressources naturelles et les bénéfices pour la santé.
La voie est ouverte à une agriculture plus respectueuse des sols et de l’environnement.
À l’échelle macro, elles offrent une réponse aux impératifs de préservation des ressources en eau, de limitation de l’appauvrissement de la fertilité des sols qui s’aggrave d’année en année et de lutte contre le réchauffement climatique.
À l’échelle micro – et celle de votre potager donc – vous pouvez les employer pour créer un jardin écologique, dénué de recours aux intrants chimiques qui vous permettront de faire des économies d’eau et d’avoir un potager généreux, bon pour la santé et des légumes au goût d’antan de bien meilleure qualité
Ces technologies vous pouvez les retrouver sous les noms de marque Bactériosol, Bactériolit et Quaterna commercialisées par Sobac. Aujourd’hui ce sont environ 100 000 particuliers qui les utilisent, des milliers d’agriculteurs en agriculture biologique, conventionnelle ou permaculture.
En savoir plus en vidéo :
- Marcel Mezy, le berger des bactéries : découvrez son invention pour une agriculture durable
- Marcel Mezy, paysan chercheur (France 3)
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